Description de l'Approche géopolitique de la gestion des risques et des désastres

​L’augmentation de la fréquence des aléas naturels, l’urbanisation, la croissance démographique, la pauvreté sont autant de facteurs de vulnérabilité de la société.

L’accroissement des prix de la vie quotidienne crée une forte dépendance envers l’aide humanitaire. L’écart social se creuse entre les organisations étrangères et les citadins qui remplissent de plus en plus les bidonvilles cherchant une vie meilleure auprès des ONG. L’instabilité politique de part les conflits organisationnels entre l’Etat haïtien et les ONG bloque l’action publique.

Ce qui ne s’arrange pas face au séisme du 12 janvier 2010 où la responsabilité des acteurs de la gestion des risques et des désastres.

  • Méthodologie

Objectifs : comprendre le fonctionnement de la gestion des risques et des désastres en Haïti ; identifier les principaux acteurs ; analyser les faiblesses du système ; montrer quelle est l'utilisation des SIG et identifier les besoins en formations.
Déroulement des entretiens : les entretiens sont semi-directifs, c'est à dire qu'ils se déroulent librement autour de questions déterminées au préalable, posées dans l'ordre ou dans le désordre. Un entretien doit durer entre trente minutes et une heure.
Les réponses des interlocuteurs sont soit enregistrées durant l'entretien à l'aide d'un magnétophone, soit notées sous forme de prise de notes. Dans le cas ou elles sont enregistrées, elles sont ensuite transcrites sur un document écrit. Dans le cas ou elles sont notées, elles sont ensuite envoyées a la personne qui a répondu pour correction.
Personnes cibles : les personnes choisies pour passer les entretiens sont des représentants des institutions étatiques ou para-étatiques travaillant dans le domaine de la gestion des risques et des désastres en Haïti. Des représentants des bailleurs de fonds et des ONG travaillant dans ce domaine ont également été rencontrés afin de mieux comprendre les interactions qu'ils ont avec les institutions nationales.

  • Plan de travail

1ère partie de stage (CNES) :

  • lecture de documents de la genèse du projet KAL-Haïti,
  • rencontre avec les divers partenaires pour situer le contexte de ce projet
  • réflexions sur les applications des satellites d’observation de la Terre
  • approfondissement des connaissances en télédétection, en informatique et en traitement d’images dont Monteverdi, OSM.

2ème partie de stage (Haïti) :
Pour identifier les acteurs qui pourraient utiliser et bénéficier de la base de données KALHaïti, et étudier les besoins en formations en SIG des acteurs de la gestion des risques et des désastres en Haïti, il était prévu de :

  • réaliser une cartographie d'intervention des acteurs de la gestion des risques en Haïti,
  • étudier les possibilités de la mise en place d'un master en gestion des risques et des désastres a l'université de Quisqueya,
  • monter un projet entre l'université de Quisqueya et KAL-Haïti,
  • réaliser une enquête auprès des acteurs de la gestion des risques et des désastres.
  • Résultats

1ère partie du stage :

  • Création d’un outil de communication, accessible à un public non-initié pour comprendre facilement ce qu’est KAL-Haïti.

2ème partie du stage :

  • Recherche et la formation en SIG indispensables pour améliorer le système de gestion des risques et des désastres en Haïti.
  • Création de laboratoires spécialisés dans les SIG et d’un master en gestion des risques et des désastres sont des voies de développement de la recherche nationale.
  • Le projet KAL-Haïti aide pour la fourniture et l’apprentissage des outils, l’exploitation des images, données.
  • Projet pas suffisant car ne pourra jamais remplacer un réseau universitaire de recherche et de formation
  • Renforcer la collaboration entre les différents ministères ou entre les institutions possédant des champs de compétences complémentaires.
  • Lien utile

Présentation au 3ème atelier KAL-Haïti, 2013, "Synergies entre les activités de formation UniQ et KAL-Haïti"